Rien à faire, juste regarder les murs d’une salle trop grande pour accueillir sa seule personne. Un lecteur casette à la main et une amertume sur le bout de sa langue, Irza s’apprête à changer la donne. Il est sans doute encore l’après midi et il n’a rien trouvé d’autre à faire – qu’aurait-il pu faire de nouveau ici ? Se trancher les veines ? Sa propre personne n’aurait apprécié le geste que s’il avait été effectué par une tierce personne. Et l’idée le fait ricaner. Pourtant une fois au milieu de sa propre réflexion, Irza prend peur, ne se sent à sa place et ne désirerait que rayer son apparence, rayer le moindre de ses propres lui se moquant de la solitude s’installant sur ses os.
Peu importe. Il est venu ici pour faire sa propre fête. Il est venu ici pour laisser une salle vide se remplir petit à petite. Il inspecte les lieux, il inspecte sa victime qui ne saurait défendre sa personne. Voler une enceinte d’un étage supérieur sans doute aurait été une bonne idée mais il n’a pas le temps, Irza : son idée se doit d’être effectuée dans la seconde ou elle est née dans son esprit. Alors il se contente simplement d’allumer un vieux portable étrangement remplit de musiques. Sans doute l’a-t-il emporté ici pour s’en servir, mais cela fait trop longtemps qu’il n’a pas ressentit l’utilisé d’appeler quelqu’un. Il n’a personne à qui manquer. Il n’a personne qui pourrait lui manquer.
Aucune importance. Ses soupirs sont d’ailleurs bientôt cachés par une musique sortant du bout de son appareil. Il laisse filer les chansons, en espérant de quoi réveiller un hôtel endormi par son propre oubli. La salle bientôt se laisse recouvrir par un son des plus diaboliques, ricochant sur les murs d’une salle trop vaste pour savoir éteindre un son ne serait-ce que minime. « Ha bordel il faudrait vraiment une enceinte. »
Un truc pour réveiller le peuple qui s’ignore. Il hésite encore à remonter chercher de quoi mener à bien une idée qui ne saurait le distraire que quelques secondes. Si seulement on pouvait lui apporter le nécessaire sans qu’il n’ai besoin de le demander.
Hey baby, I lied about thinking about you; wondering where you are You should come over, I have a surprise for you
Sujet: Re: Like the //Moon+Libre Jeu 1 Juin - 23:27
Like theMésange x Libre Mésange est fatiguée, bien trop fatiguée. Elle a mal dormi la nuit précédente, même si elle ne saurait expliquer pourquoi. Peut-être la chaleur, les bruits qu'elle avait entendu ou un flot de pensées trop vif pour être stoppé. Elle s'est réveillée le matin même avec des cernes énormes et un teint pâle qui lui donnait l'air d'un zombie. Elle avait bu un café pour essayer de se réveiller, mais rien à faire. Alors juste après les douze coups de midi, elle s'était réfugiée dans le salon du première étage. Elle l'aime bien, celui-là. Elle trouve que les instruments de musiques avaient un certain charme. Il faudra qu'elle les prenne en photo, un jour.
Assise sur un des canapés, elle lit un bouquin. Le petit prince, de St Exupéry. C'est un de ses livres préférés, et même si elle le connait presque par cœur, elle se plait toujours autant à le redécouvrir. Et puis, ça lui permet aussi de faire une activité calme et reposante. Comme ça, ça ne demande pas trop d'énergie à son cerveau, saturant beaucoup trop. Mésange soupire. Même si elle n'aime pas dormir la journée, elle se sent beaucoup trop épuisée pour continuer comme ça. Alors elle décide de faire une sieste. Elle s'allonge sur son canapé, sens éprouver la moindre gêne. De toute façon il n'y a personne à part elle, alors ça ne risque pas de déranger quelqu'un si elle s'endort. Elle pose le livre par terre et ferme doucement les yeux. Qu'est-ce qu'elle est bien, là, à rien faire et à attendre de plonger dans les bras de Morphée...