Howl vit dans une retenue agaçante. On ne le cerne pas, on ne le comprend pas. Une vitrine de glace se dresse et vous voilà un peu hésitant.
Ami, ennemi, bienveillant, malveillant, on ne sait jamais trop. Dans ses pas,
il y a toujours quelque chose de négligé et de fatigué, mais quand on le lui fait remarqué, il redresse ses épaules et continue sa route. Howl ne veut jamais trop se faire remarquer et se fond dans la masse. Il la trouve rassurante, on y perd jamais vraiment ses marques dedans. C'est un garçon réservé, pas vraiment bavard et introverti. Pas méchant pour un sou, et c'est sans doute d'ailleurs sa politesse qui vous le fera dire. Serviable, aimable, toujours à rendre des petits services ici et là sans broncher. La discipline est primordiale pour lui si bien qu'il a tendance à regarder les fauteurs de trouble du mauvais oeil.

Mais pourtant son air nonchalant témoigne de la lassitude que son comportement lui procure. Fatigué de mentir, de faire semblant, d'être mort entre ces murs sans en comprendre la raison, Howl peut aussi se présenter très sarcastique sous ses mauvais jours. Il sera plus sec, moins avenant mais il s'en excusera toujours le lendemain, soyez-en certains.

poli // discipliné // introverti // réservé // sarcastique // serviable // généreux // assez peu expressif malgré ses sourires forcés // (trop) méfiant // à l'écoute // discret // rêveur // mélomane // plutôt peureux

Une certaine frustration, je l'avoue. Mais après plus de soixante ans,
on a fait le tour de la question et on finit par accepter son sort. Et quelque chose me dit qu'oublier n'est pas si mal. Je ne veux pas passer le reste de ma mort à cogiter sur un passé qui n'existe plus.

Non, pas vraiment. Mais je crois que si l'occasion se présente, je m'y lancerais. Je crois, seulement.

C'est embrassant, mais oui, sans faire exprès.

Une fois, aussi. L'enfermement m'ennuie et je suis las de ces murs qui m'entourent. Mais il y a toujours ce jukebox, vous savez... Je ne peux pas m'en aller si facilement.

Une bombe, on en parlait à la radio. Et puis, tout s'effondre. Moi, surtout.